Nos proches ont besoin de nous !

Reportages et interviews

À travers ces interviews, Bernard De Lise, fondateur de l’Association Marie-Louise, partage son combat contre les maltraitances subies par sa maman en EHPAD.

Ces vidéos retracent :

  • Le témoignage bouleversant d’un fils face aux dérives constatées,

  • La genèse de notre association, née de cette injustice,

  • Notre engagement quotidien pour défendre la dignité des aînés et soutenir leurs familles.

Ces paroles fortes rappellent pourquoi nous agissons chaque jour pour faire évoluer les pratiques et protéger ceux qui nous sont chers.

On parle aussi de nous dans Le Parisien.

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Votre expérience compte.
Que vous soyez famille, proche, bénévole ou simple témoin, votre parole peut aider à faire évoluer les mentalités et à lutter contre les maltraitances en EHPAD.

👉 Vous pouvez laisser un témoignage anonyme ou signé, selon votre choix.

Chaque message est précieux pour :

  • donner de la force aux familles concernées,

  • sensibiliser l’opinion publique,

  • soutenir notre combat pour la dignité de nos aînés.

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Formulaire : Témoignage

Liste des témoignages

"Je n’aurais jamais pensé vivre cela un jour. Ma mère, qui a toujours pris soin des autres, s’est retrouvée dans un EHPAD où l’attention et le respect semblaient absents. Les visites révélaient des signes inquiétants : isolement, perte de poids, absence de soins adaptés. Je me suis senti impuissant, en colère, mais aussi déterminé à ne pas me taire. Grâce à l’Association Marie-Louise, j’ai trouvé un soutien et une voix pour dénoncer ces situations. J’espère que d’autres familles oseront parler, pour que plus jamais nos proches ne subissent de telles injustices."
Souhaitant rester Anonyme
Mon père s’était fait opérer d’une prothèse de hanche. L’opération s’est bien passée, et deux jours plus tard, il est sorti de l’hôpital pour rejoindre le centre de rééducation K de Martigues. Trois jours après son arrivée, nous l’avons trouvé dans un état alarmant. La veille, nous avions pourtant signalé à l’établissement son mauvais état. Le jour où nous l’avons découvert ainsi, aucune constante n’avait été prise dans l’après-midi, alors qu’il avait de la fièvre et n’était pratiquement plus conscient. Il n’avait reçu aucune prise en charge, pas même du paracétamol. C’était un dimanche. Nous avons cherché pendant longtemps le personnel : aucune infirmière, aucun aide-soignant, aucun médecin. J’ai fini par exiger son transfert aux urgences de l’hôpital Nord. Le diagnostic a été sans appel : mon père était en choc septique depuis de nombreuses heures. Le centre de rééducation ne s’en était même pas rendu compte, alors que la surveillance des signes infectieux fait partie des bases du métier soignant. J’ai déposé plainte et fait un signalement à l’ARS. Malgré les preuves évidentes de dysfonctionnement et de manquements graves, l’affaire a été classée sans suite. L’établissement dispose de très bons avocats, ils sont habitués. Je n’avais pas d’avocat. Deux ans plus tard, tout a été étouffé. Je ne regrette pourtant pas d’avoir fait ces démarches. Trop de maltraitances, trop de négligences se produisent dans ces établissements. Il ne faut pas se taire. Il ne faut pas accepter.
Un choc septique ignoré
Je suis heureuse d’avoir découvert l’Association Marie-Louise. Depuis plus de deux ans, ma mère, atteinte d’une maladie neurodégénérative, vit en unité protégée. Au début, malgré la culpabilité, je me suis sentie soulagée, écoutée. Mais aujourd’hui, c’est devenu un combat quotidien contre la direction et l’équipe médicale : se battre pour obtenir des informations malgré mon habilitation, affronter des manquements professionnels, et faire face à une direction qui soutient ses équipes aveuglément. Dans l’unité protégée, les résidents sont les oubliés de l’EHPAD. Je constate des attitudes indignes : négligence, paroles blessantes, absence totale de respect et de dignité. Les familles ne sont pas écoutées : nos mails restent sans réponse, et les rares entretiens se transforment en accusations. C’est le pot de terre contre le pot de fer. J’en viens même à soupçonner de la maltraitance physique, sans pouvoir le prouver. C’est épuisant. Ma vie tourne autour de cela. Je ne lâche rien, mais je me sens seule et démunie face à un système tout-puissant. J’espère qu’ensemble, grâce à l’Association Marie-Louise, nous parviendrons à faire bouger les choses.
Témoignage d’une fille épuisée mais déterminée, en lutte pour la dignité de sa mère