Nos proches ont besoin de nous !

Reportages et interviews

À travers ces interviews, Bernard De Lise, fondateur de l’Association Marie-Louise, partage son combat contre les maltraitances subies par sa maman en EHPAD.

Ces vidéos retracent :

  • Le témoignage bouleversant d’un fils face aux dérives constatées,

  • La genèse de notre association, née de cette injustice,

  • Notre engagement quotidien pour défendre la dignité des aînés et soutenir leurs familles.

Ces paroles fortes rappellent pourquoi nous agissons chaque jour pour faire évoluer les pratiques et protéger ceux qui nous sont chers.

@melcrdr Ça devient critique, les aides soignants fatigués vous êtes où? #hopital #infirmiere #aidesoignant #aidesoignante #soignants ♬ son original - melcrdr

On parle aussi de nous dans Le Parisien.

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  • donner de la force aux familles concernées,

  • sensibiliser l’opinion publique,

  • soutenir notre combat pour la dignité de nos aînés.

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Formulaire : Témoignage

Liste des témoignages

"Je n’aurais jamais pensé vivre cela un jour. Ma mère, qui a toujours pris soin des autres, s’est retrouvée dans un EHPAD où l’attention et le respect semblaient absents. Les visites révélaient des signes inquiétants : isolement, perte de poids, absence de soins adaptés. Je me suis senti impuissant, en colère, mais aussi déterminé à ne pas me taire. Grâce à l’Association Marie-Louise, j’ai trouvé un soutien et une voix pour dénoncer ces situations. J’espère que d’autres familles oseront parler, pour que plus jamais nos proches ne subissent de telles injustices."
Souhaitant rester Anonyme
Effectivement, "on a plein d'exemples mais rien ne bouge" mais je garde espoir. Grâce à Bernard de Lise dont l'engagement est total et indéfectible pour faire changer les choses, je vous livre aujourdhui mon témoignage après 8 ans de combats des ehpads : 5 ehpads au total, une Garde à vue, 3 condamnations et peut être une quatrième car je suis actuellement sous placement judiciaire, des restrictions de visites à ma maman qui n'a que moi comme enfant sur place, et actuellement empêchée de rentrer dans l'enceinte de l'établissement situé dans le Calaisis : si je veux voir ma maman je la récupère dehors et on me la "reprend dehors" à notre retour! Au moins je ne peux plus prendre de photos sur place, souvent compromettantes, par exemple des jeunes stagiaires, en tabliers blancs, le matin en accompagnement des toilettes même pour les résidents très handicapés! ". Ce que je vis depuis des années, le journaliste Daniel Schick le décrit très bien en 2022 sur BFM TV et à l'émission "C'est à vous", comme l'a expliqué aussi Bernard dans les médias! Mes parents ont intégré un 1er ehpad dans le calaisis (62), maman atteinte de la maladie de Parkinson avait pris cette décision de partir en établissement pour soulager mon papa, déjà très fragile! Il était alors son aidant principal, ce qui a fini par l' épuiser! Mon papa a rapidement fait une dépression, on l'avait installé dans une chambre chez les Alsheimers à 2 étages de maman! Ils étaient très souvent livrés à eux mêmes, sans surveillance! Ils sont revenus chez eux et sont repartis un an plus tard en ehpad, dans le dunkerquois, où papa est décédé moins de 4 semaines plus tard! Il avait rejoint maman 2 mois plus tard à l'ehpad, à l'étage d'en dessous! Entretemps il avait contracté un cancer qui se généralisa! Alors qu’il était à l’agonie, il ne bénéficiait pas de « la mise en bouche ». La dernière fois que je vis mon père vivant c’était au réfectoire, livré à lui même, un samedi midi. Je dus insister auprès de l’infirmière pour qu’on lui donne à manger mais il était déjà en train de partir !!L’infirmière était pressée, elle partait en coupure jusque 17h et je voyais bien que je l’agaçais !! A 14h, on m’annonça son décès! Les aides soignantes livrées elles aussi à elles mêmes n’eurent pas d’autre choix que d’appeler le SAMU ! Pour moi mon père est mort comme un animal abandonné! A son décès, Maman décida de partir en ehpad en Bretagne afin de se rapprocher de son fils, retraité. Elle traversa là bas le 1er confinement! C'est là que l'on commençà à la priver de son autonomie car elle chutait mais elle chutait parce qu'on oubliait de lui rapprocher son fauteuil roulant, sa chaise percée, etc. Elle tenait sur ses jambes encore et s'aidait d'une barre d'appui que nous lui avions achetée. La Direction de l'ehpad prit la décision définitive d'éloigner ces "accessoires" pour que les chutes cessent! C'est lors de l'une de mes visites que je constatai en amenant maman jusque sa chaise percée et en la déhabillant qu'elle avait le dos et les fesses complètement couverts d'hématomes. Ni mon frère sur place, ni moi n'avions été informés de ces chutes, aucune radio ne s'ensuivit puisque maman ne se plaignait pas! Sauf qu'elle s'abîma quand même sa hanche! Cette Directrice d'ehpad public, dépendant d'un CCAS avait aussi, entre autres, donné la consigne de ne pas distribuer les goûters aux résidents qui restaient dans leur chambre, encore fallait il venir les chercher, pour avoir son goûter il fallait descendre et il fallait garder les chambres propres!! Très souvent aussi il fallait réclamer à boire malgré les affiches un peu partout comme quoi il était important de s'hydrater , Etc, etc. Maman souhaita revenir dans le Nord après 22 mois en Bretagne! Seul un ehpad privé géré par une groupe d'actionnaires dans le Calaisis accepta son admission sans exiger de la rencontrer au préalable, son compte en banque bien fourni suffit!! => Entretemps, la directrice de l'ehpad près de Lannion (22) fit une demande de mise sous tutelle pour ma maman quand elle sut qu'elle allait me rejoindre dans le Nord, car moi même avait quitté la région parisienne depuis quelque temps juste avant le décès de mon papa afin de me rapprocher de mes parents!! Elle voulait protéger ma maman de mes "exigences" sans cesse renouvelées depuis les 2 ehpads précédents. La mise sous tutelle fut officialisée en novembre 2020, maman avait intégré l'ehpad privé du groupe connu en juillet 2020. J'étais donc devenue d'emblée pour l'ehpad la Bête Noire, car les ehpads communiquent entre eux! Au 2ème confirnement, on n'a plus mis maman sur sa chaise percée, on lui a mis des protections Nuit ET jour alors que jusque là elle n'en portait que la nuit, sur sa demande et comme accepté en condition siné qua non à son admission. Puis un peu plus tard maman ayant pris beaucoup de poids, on décida de ne plus lui donner de douches, TECHNIQUEMENT ce n'était plus possible, mais pas pour d'autres! Maman perdit donc le peu d'autonomie qu'il lui restait. A la levée du 2ème confinement, il fut possible de réintégrer les chambres, maman souhaita sortir au jardin, il fallait la transférer de son fauteuil électrique à son fauteuil roulant. 40 minutes après son appel, les 2 AS ou ASH ou ASG.. qui se trouvaient pourtant dans le couloir, ne répondirent pas à l'appel, elles discutaient. C'etait un week end!. Maman m'envoya les chercher et comme on me pria d'attendre encore, je perdis patience et une altercation explosa. Au lieu de calmer le jeu, la direction après appel de l'infirmière ordonna de faire venir la Gendarmerie et de me bloquer la sortie. J'ai été entendue le lendemain par les gendarmes et condamnée un an plus tard pour avoir mîmé une giffle, il n'y avait pas eu ni coups ni traces de coups ni blessures! Juste une grosse dispute dans le couloir de l'étage qui me coûta très chère puisque des témoignages de soignants qui n'étaient pourtant pas sur place dans le couloir furent pris en considération par la Justice! Je me retrouvai seule contre tous! Je décidai de ne pas prendre d'avocat, je pensais que le livre de Victor Castanet qui faisait alors scandale, allait m'être d'un grand soutien! Je plaidai moi même ma défense, mais c'était sans compter sur la hargne de l'avocat de l’ehpad, à défaut de l'avocat des 2 AS, qui me déstabilisa en quelques secondes. Je me souviendrai toute ma vie de cette première expérience judiciaire! Ensuite je fus condamnée pour m'être indignée au téléphone, conversation qui fut enregistrée par l'infirmière ( donc on m'attendait au tournant..) qui ne m'avait pas prévenu que maman se trouvait aux Urgences, je partis donc en vrille la qualifiant de Tueuse et de "connasse"! Son ton ironique m’acheva ! Il y a pire comme insulte mais là encore çà me coûta très cher! ==> J'ajoute que suite à ma première condamnation, la Juge des Tutelles ordonna la restriction de mes visites, je ne pouvais plus voir maman que les mardi, jeudi et dimanche de 14h à 17h, sachant que le personnel n'était pas disponible avant 14h15 dans "l'organisation" donc le plus souvent on la privait de sieste et on la préparait une heure à une heure trente avant mon arrivée! L'ehpad se sentant ainsi "épauler" redoubla de traitements bâclés sur ma maman. Maman m'exprima sa volonté de quitter cet établissement mais nous ne fûmes pas entendues! On me reprocha même de faire tenir ces propos à maman qui "m'obéissait"! Selon la Juge des Tutelles qui se déplaça à 2 reprises, maman ne lui tint pas ce discours! Je réussis quand même à faire en sorte que maman soit mise sous Curatelle renforcée et non plus sous tutelle, et mon frère devint son curateur! Voyant maman se dégrader et maigrir de jour en jour, je fis quelques incartades à la décision de justice et partis voir ma maman en catimini dans sa chambre. 5 fois on m'envoya les gendarmes pour me mettre dehors alors que je ne faisais rien de mal sauf peut être constater que maman était sale, mal installée, son téléphone et ses télécommandes éloignés, aucune boisson à disposition, etc! Dès la 1ere irruption des gendarmes dans sa chambre, un "spectacle" auquel assistèrent une douzaine de soignants venus de tous les étages, maman fut en état de choc et perdit la parole. Désormais au mieux elle chuchotte! Je précise qu'elle a encore toute sa tête! J'ai la chance depuis juin 2021 de pouvoir la sortir de sa chambre et de l'emmener avec ma voiture TMPR en balades. C'est je pense ce qui la fait tenir car quand on est complètement grabataire et dépendante comme elle est devenue, et ce n'est pas qu'à cause de sa maladie, comment avoir encore envie de vivre ?! Bref ce sont ces entorses à la décision de justice et suite à mes visites illégales que je me suis retrouvée en Garde à vue et ai été condamnée pour avoir repoussé une infirmière qui me barrait le chemin! Et ce n'est pas fini, car une plainte a encore et aussi été déposée contre moi par pour harcèlement envers le jeune Directeur de l’ehpad du groupe d’actionnaires dont le siège se trouve à Bordeaux, toujours dans le déni comme son prédécesseur des négligences dont je lui faisais part, pourtant photos à l'appui! Jugement à venir!! Aujourdhui maman se trouve dans un autre ehpad non loin du précédent mais tous se connaissent entre dirigeants des ehpads, tout se dit, tout se sait. Je suis donc devenue un être très dangereux, aujourdhui promue au grade de terroriste! Un plan Vigipirate a été mis en place, non pas par le premier Ministre mais par le Conseil d'Administration de l'ehpad dont Monsieur le Maire. Aucune douche depuis 4 mois, aucune épilation, plusieurs fois des protections non appropriées donc fuites et vêtements mouillés, toilette à 11h30, etc, etc. Maman dispose pourtant d'une grande salle de bain dans sa chambre! Mais s'il n'y avait que çà...! Je ne peux donc voir maman qu'à l'extérieur et prévenir avant de mon arrivée! La Gendarmerie s'est là encore déplacée pour m'empêcher de me rendre dans la chambre de maman..Maman le vit très mal, je me suis donc pliée à ces restrictions! Mais c’est bientôt l’hiver.... ! En fait ce que je voudrais dire c'est que ce sont 5 choses qui ne vont pas dans les ehpads : 1- Les directions et en même temps leur absence le week end !; 2- La gestion et le traitement des résidents lourdement handicapés et dépendants que l'on rend invisibles, qui sont laissés de côté au profit des plus chanceux plus valides dont on compte sur leurs familles pour faire une super Pub de l'établissement; 3- les CVS dont les élections des représentants même des familles sont "surprenantes", 4- sous prétexte de secret médical les familles n'ont plus la main ni souvent même l'info du suivi médical de leur parent, le résident devient presque la propriété de l'ehpad. 5- Le contrôle des établissements par les ARS qui préviennent de leur passage... ! Au delà de tout cela, je tiens à dire que les résidents qui ont toute leur tête restent des adultes à parts entières même handicapés, pourquoi donc le personnel ne comprend il pas qu'il n'est pas besoin de leur parler comme à des demeurés!? Il y a certainement du personnel formidable dans les ehpads mais si peu, je n'en compte même pas sur les doigts d'une main en 8 ans. Une seule aide soignante m’a marqué pour son dévouement inconditionnel et sa gentillesse !! Ces encadrants d’ehpads sont beaucoup trop protégés par leurs Directions et toutes les instances en général. Non, ils ne sont pas souvent des héros même si leur travail est difficile mais ils l'ont choisi, Alors qu'ils assument! Ce sont eux qui nous prennent de haut et pas l'inverse, pourtant ce n’est pas faute de leur dire merci !!! Nos parents ont travaillé toute leur vie et se sont "dépouillés" pour pouvoir les payer! Les résidents sont maltraités dans les ehpads où l'on maltraite AUSSI leurs familles!
Souhaitant rester Anonyme