L'Association Marie-Louise
L’Association Marie-Louise est une association basée à Martigues (13), fondée le 8 juillet 2025 par des familles concernées, dont Bernard De Lise, ses deux sœurs Lydia et Isabelle, ainsi que Fabienne Lemaître et Anne Peignelin. Tous sont parents de résidents d’EHPAD et se sont unis pour agir.
Conçue à l’initiative des familles, l’association œuvre main dans la main avec le personnel des structures, pour soutenir nos anciens.

Notre objectif est clair : améliorer la sécurité, la qualité de vie et le bien-être émotionnel des résidents. Parce que vieillir ne doit jamais rimer avec invisibilité, l’Association élève la voix pour défendre les droits et la place des aînés dans notre société.
Notre engagement est sans équivoque : placer l’humain au cœur des priorités. Autour de cette conviction se mobilisent familles, bénévoles et professionnels, unis dans une mission commune : veiller au bien-être des personnes en EHPAD. Nous valorisons les besoins des résidents, parce qu’ils ont le droit d’exister pleinement.
Autour de cette même conviction, Marie-Louise fédère un véritable collectif : familles, bénévoles et professionnels engagés unissent leurs forces pour une mission essentielle – garantir le bien-être physique, moral et affectif des personnes âgées. Ce n’est pas un supplément d’âme, c’est un impératif.
L’Association Marie-Louise agit, concrètement et sans relâche. Nous portons des projets ayant l’ambition de transformer l’approche et les moyens à disposition des EHPAD.
Rejoindre Marie-Louise, c’est s’engager pour une société plus juste, plus humaine, plus solidaire. C’est affirmer haut et fort que le respect des aînés n’est pas une option, mais un devoir collectif.
Bernard De Lise, Co-Fondateur et Président
C’est l’histoire de ma maman, aujourd’hui en EHPAD, qui a donné naissance à mon engagement. Après avoir été témoin de situations de maltraitance institutionnelle et physique, j’ai compris combien les familles sont souvent laissées seules, face à des directions qui brouillent les pistes et entretiennent l’opacité.
Avec l’Association Marie-Louise, je veux redonner dignité et protection à nos aînés, et accompagner les familles pour les aider à comprendre et à décoder le fonctionnement des EHPAD et du CVS. Parce que nos anciens méritent mieux que le silence et la résignation.

Fabienne Lemaître, Co-Fondatrice et Vice-Présidente
Diététicienne micronutritionniste spécialisée dans l’accompagnement des seniors, j’ai choisi de co-créer une association pour défendre le respect et la dignité des personnes âgées en EHPAD. Après avoir constaté, notamment auprès de mon papa, des situations de maltraitance et une alimentation indigne malgré des coûts exorbitants, je refuse que la personne âgée soit une simple variable d’ajustement dans ces établissements. Mon engagement : agir pour que chaque résident soit enfin considéré, respecté et nourri avec la dignité qu’il mérite.
Fabienne est joignable par mail (lemaitrefabienne@gmail.com) et par téléphone (0686784953).

Comment signaler des maltraitances avérées ?
Actions immédiates (comptez sur notre soutien pour vous accompagner) :
- Contacter la direction de l’EHPAD par courrier recommandé avec copie aux autorités
+ Constituer un dossier : témoignages, photos, certificats médicaux…
- Puis l’ARS (Agence Régionale de Santé), le département (cellule de signalement personnes vulnérables), le défenseur des droits, le procureur de la République en cas de suspicion de violences.
Ce qu'il se passe au quotidien en EHPAD : Inaccetapble !

Bernard De Lise, Président, votre porte parole.
Derrière l’Association Marie-Louise, il y a l’histoire bouleversante de Bernard et de sa mère, Marie-Louise, aujourd’hui résidente en EHPAD. Face aux réalités trop souvent invisibles du grand âge, il refuse l’impuissance et choisit de réagir. Il fonde un mouvement et donne à l’association le prénom de sa mère, comme un symbole fort, un hommage universel à tous nos aînés ; car derrière chaque prénom, il y a une vie, une dignité, une histoire qu’il est urgent de respecter.
Marie-Louise, c’est d’abord l’engagement d’un fils pour sa mère, et plus largement aujourd’hui, un combat pour tous nos anciens. Un combat contre l’oubli, contre l’indifférence, contre la maltraitance et surtout contre le silence. Un combat pour leur santé physique et morale.
Bernard De Lise assume sa stature de porte-parole, à vos côtés, ensemble pour ne plus détourner le regard face à l’inacceptable.


À l’âge de 21 ans, Marie-Louise faisait ses premiers pas dans le monde du travail sur les Grands Boulevards parisiens.
Marie-Louise,
dite Lili.

Marie-Louise est née au tout début de la guerre de 1939 et a été élevée seule par sa mère. Femme courageuse,
elle s’est construite dans l’adversité.
Mariée, mère de trois enfants, elle a travaillé toute sa vie à Paris puis en région parisienne, toujours active et dévouée aux siens.
Avec le cœur sur la main, elle s’est occupée non seulement de ses enfants, mais aussi de ses neveux, notamment lors des vacances passées tous ensemble dans la grande famille de son mari, en Italie.
Elle a longtemps été en pleine forme, sans problème de santé notable, jusqu’à ce que plusieurs AVC viennent bouleverser son quotidien et entraînent une perte importante de ses facultés cognitives.
Après le décès de son mari, elle a vécu quelque temps chez son fils.
Mais ses troubles et plusieurs chutes ont rendu le maintien à domicile trop risqué. En 2020, elle a intégré un premier EHPAD en région parisienne, où elle a malheureusement été victime de maltraitances institutionnelles et physiques.
Depuis 2022, elle est résidente au Mas de la Côte Bleue. Le changement a été bénéfique : son quotidien s’est amélioré. Néanmoins, certains problèmes persistent et méritent toute notre attention.
Son parcours illustre celui de nombreuses personnes âgées dépendantes, dont les familles jouent un rôle essentiel, souvent dans l’ombre. C’est pour cela que nous souhaitons créer une association des aidants, afin de faire entendre nos voix, partager nos expériences, et œuvrer collectivement à une meilleure qualité de vie pour nos proches.
Bernard De Lise

Chef d’entreprise respecté, il a toujours dirigé avec exigence et droiture. Pour lui, mener, c’était transmettre, élever et rester fidèle à ses principes. Ceux qui l’ont côtoyé se souviennent d’un homme ferme, mais profondément juste.
Maxime,
dit Papinours.

À presque 98 ans, cet homme est un livre vivant, rempli d’histoire, de courage et de tendresse.
Ancien combattant de la guerre d’Indochine, il a connu l’épreuve, le devoir et le sacrifice, portant les valeurs d’une génération qui a bâti et protégé.
Mais au-delà du soldat, il y a l’artiste. À 17 ans seulement, il découvre la musique, tardivement mais avec une passion brûlante. Avec travail et persévérance, il rejoint le Conservatoire de Lille et décroche un premier prix de hautbois, un instrument exigeant qui demande souffle, rigueur et sensibilité.
Et pourtant, derrière cette rigueur, on découvre un homme sensible, amoureux de la nature et des animaux, capable de s’émerveiller devant les choses les plus simples et les plus vraies.
Depuis le départ de son épouse il y a 23 ans, la famille a pris une place essentielle dans sa vie. Sa fille l’accompagne avec tendresse chaque jour, créant un lien d’une rare intensité, fait d’amour, de respect et de dévouement. Son fils reste également un repère important, et ensemble ils veillent sur lui. Il est aussi un grand-père attentif, fier de ses cinq petits-enfants, qui portent en eux un peu de son histoire et de sa force.
Depuis trois ans, la maladie d’Alzheimer s’est invitée dans son quotidien, brouillant parfois les souvenirs mais jamais l’essentiel : la profondeur de son être. Malgré des pertes de repères, il reste cet homme vrai, digne et lumineux, que sa famille aime et protège. Et dans ce combat silencieux, sa fille est à ses côtés, patiente et présente, l’accompagnant avec tendresse et courage, pour que rien de son éclat ni de sa dignité ne se perdent.
C’est un homme avec une personnalité hors du commun : soldat et musicien, chef et père, grand-père et ami des bêtes, mais surtout, un être d’une grande humanité. Son héritage le plus précieux n’est pas seulement dans ce qu’il a accompli, mais dans l’amour et les valeurs qu’il continue de transmettre, même lorsque les mots deviennent compliqués.
Fabienne Lemaitre
Pourquoi s'engager ?
Plus nous sommes nombreux,
plus nous avons d’impact.
Protégeons ceux
que nous aimons.
Parce que le silence
ne protège personne.
Bon à savoir
Nos aînés sont protégés par la loi : veillons ensemble à faire respecter leurs droits.
Médecin coordonnateur, rôle et encadrement
(Code CASF, décrets)
• Article D. 312‑158 du Code de l’action sociale et des familles
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000038743629
• Décret 2011‑1047 (2 sept. 2011)
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000024532249
• Article L. 313‑12 CASF (loi Valletoux / 2023)
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000049391966
Prochaines dates

Réunion avec l'ARS
Participez à ce rendez-vous avec l’Agence Régionnale de Santé pour mettre en lumière les maltraitances quotidiennes .

Conférence “Informer et Sensibiliser”
Mettons en place une campagne de sensibilisation, des ateliers visant le respect de la dignité, proposons une charte ethique citoyenne à faire signer par les établissements.

Rendez-vous avec les élus locaux Députés / Sénateurs
Objectifs : Demander des visites surprises et des audits indépendants dans les établissements –
Exiger l’application du plan de lutte contre la maltraitance prévu par le ministère de la santé.
Ensemble, créons une plateforme des établissements bienveillants/signalés, proposons un label éthique citoyen, et diffusons les bonnes pratiques.
Découvrez notre roman en exclusivité : Marie Louise
Ce texte est un roman mais chaque mot, chaque silence, chaque geste est inspiré du réel. Il rend hommage aux aides-soignantes qui, malgré la fatigue, le manque de moyens et les silences hiérarchiques, continuent chaque jour d’apporter de l’amour, de la dignité, de la
tendresse à nos parents, nos grands-parents. Il donne aussi une voix aux familles. Celles qui ne veulent plus se taire. Celles qui savent que le soin ne doit pas devenir une chaîne de production. Dans l’unité Fougère, dans un EHPAD imaginaire au bord de la Méditerranée, il ne se passe rien d’extraordinaire. Juste des gestes vrais, une fatigue tue, des sourires arrachés au quotidien, des résistances douces. Ce texte, nous le publions par épisodes. Pour que la parole circule. Pour que chacun se reconnaisse. Pour que les choses changent et que personne ne dise plus jamais : « On ne savait pas. » Parce qu’un EHPAD digne, c’est possible. Parce qu’on ne lâchera rien.
On pourrait croire, à lire ces pages, que tous les EHPAD se ressemblent. Qu’ils abritent tous des Lema, des Nana, des Amandine. Qu’ils sont tous portés, malgré la fatigue et le manque, par cet amour du métier et cette tendresse que rien ne parvient à briser. Mais ce serait faux. L’unité Fougère est une exception. Une île fragile, bercée par les rires qu’on arrache au quotidien, au prix de tant d’énergie. Les aides-soignantes qu’on y croise — tendres, résistantes, drôles et discrètement héroïques — sont rares. Rares dans leur engagement, rares dans leur humanité profonde. Ce n’est pas qu’ailleurs les soignantes soient mauvaises. C’est que le système, ailleurs, abîme plus vite, désespère plus tôt, décourage plus profondément. Les gestes mécaniques remplacent les attentions. Le regard ne s’attarde plus. On se dépêche. On abrège. On oublie que chaque résident a un prénom, une histoire, un silence différent. À Fougère, ce fil-là tient encore. Il se tend souvent. Il menace parfois. Mais il tient. Grâce à elles. Thomas le sait. Il le mesure chaque jour. Et c’est aussi pour cela qu’il se bat : pour que cette exception devienne la norme. Pour qu’un jour, dans n’importe quel EHPAD de France, on rencontre des Lema. Et qu’elles ne soient plus seules à porter la dignité d’un monde qu’on regarde trop peu.
Un nouveau chapitre chaque semaine !